Le fléau, tome 02

Auteur : Stephen King

Edition : J’ai lu

Nombre de pages : 506 pages

Résumer : L’Homme Noir ! Il est partout dans leurs rêves ! A l’affût ! Comment se soustraire à cet œil de braise ? Dans son demi-sommeil, Stu Redman crève de peur. Et Nick aussi, terrorisé par ce corbeau aux yeux noirs bordés d’un demi-cercle de sang.

Dans le tunnel Lincoln, Larry se sait poursuivi. Il court, mais à quoi bon ? IL est derrière lui comme un viseur à infrarouge. Même Nadine LE voit dans sa chaleur infernale de la Vallée de la mort. Le démon ne l’a-t-il pas appelée sa fiancée ?

Face à ce noir Charon, un espoir, peut-être. Mère Abigaël. La plus vieille femme de l’est du Nebraska. Magie, image ou mirage ? Leur seul rempart contre le Promeneur, l’homme sans visage, fléau de Dieu…

Mon avis sur ce livre

Voici donc un livre qui est tout à fait dans l’ambiance du moment, n’est pas ?

Nous allons suivre dans ce roman beaucoup de personnages. Certains que nous avons connu dans le premier tome et que j’ai pris plaisir à retrouver et des nouveaux. J’admets à ce sujet que jusqu’à la fin du livre j’ai confondu certains personnages ou bien je n’arrivais pas à me rappeler quel était le lien qu’ils avaient avec les autres.

Tout ces personnages donc, commencent à former des groupes, tous unis par les rêves qu’ils font de Mère Abigaël, une vieille femme noire, qui vit au fin fond du Nebraska. Petit à petit ils se regroupent autour d’elle, jusqu’à former une communauté de plusieurs centaines de personnes. En parallèle de ça, on suit le « côté opposé », celui représenté par l’Homme en noir.

Alors que la communauté de Mère Abigaël semble représenter des valeurs comme la démocratie, l’entraide et la bienveillance, l’Homme en noir représente tout l’opposé : la cruauté, la folie, l’oppression. Malgré ça, certains personnages représentent pour moi une sorte de passerelle entre les deux camps. Plus l’histoire avançait et plus j’avais la sensation que Nadine et Harold étaient des pivots. Ils ne sont ni tout à fait dans un camp, ni tout à fait dans l’autre et quand ils l’auront choisi, je pense qu’ils feront basculer l’histoire.

On retrouve aussi de très longues descriptions tout au long du récit qui nous permettent de comprendre les émotions ressenties par les personnages. Ils ont chacun une personnalité qui leur est propre, l’auteur nous narre leur passé, ce qui leur donne une vraie profondeur. Et ça ne concerne pas seulement les héros, mais également ceux qui sont du côté de l’Homme en noir. Pour un peu et on comprendrait qu’ils aient envie de détruire ces Autres qui leur ont fait tant de mal par le passé.

En conclusion, j’ai aimé ce livre, j’ai passé de très bons moments de lecture, mais ce n’était pas pour moi un livre d’horreur. J’ai parfois ressentie une atmosphère un peu oppressante, mais sans plus, cette sensation ne m’a jamais réveillé la nuit, j’ai pu le lire seule dans mon appartement. Ce n’est pas le cas tous les livres d’horreur, particulièrement ceux de Maxime Chattam. Je n’ai jamais eut peur de l’Homme en noir, ni eut peur pour un des personnages. Pour moi, ça a été un peu dommage.

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