Flesh and False Gods, book 01, Immortal longings

Lu en anglais

Auteur : Chloé Gong

Editeur : Hodder & Stoughton

Nombre de pages : 384 pages

Résumer : Every year, thousands in the kingdom of Talin will flock to its capital twin cities, San-Er, where the palace hosts a set of games. For those confident enough in their ability to jump between bodies, competitors across San-Er fight to the death to win unimaginable riches.

Princess Calla Tuoleimi lurks in hiding. Five years ago, a massacre killed her parents and left the palace of Er empty…and she was the one who did it. Before King Kasa’s forces in San can catch her, she plans to finish the job and bring down the monarchy. Her reclusive uncle always greets the victor of the games, so if she wins, she gets her opportunity at last to kill him.

Enter Anton Makusa, an exiled aristocrat. His childhood love has lain in a coma since they were both ousted from the palace, and he’s deep in debt trying to keep her alive. Thankfully, he’s one of the best jumpers in the kingdom, flitting from body to body at will. His last chance at saving her is entering the games and winning.

Calla finds both an unexpected alliance with Anton and help from King Kasa’s adopted son, August, who wants to mend Talin’s ills. But the three of them have very different goals, even as Calla and Anton’s partnership spirals into something all-consuming. Before the games close, Calla must decide what she’s playing for—her lover or her kingdom.

Note : ★★★✰✰

Ayant plutôt bien aimé la première duologie de l’autrice et ayant reçu ce livre dans ma box Fairyloot, j’ai mis un point d’honneur à ne pas le faire trainer dans ma PAL trop longtemps. Effectivement, il n’y est resté que deux mois, ce qui est presque un record pour moi. Malheureusement, comme vous pouvez le constaté à ma note, ma lecture n’a pas été extraordinaire.

Nous allons suivre principalement Calla, princesse de Er, qui, cinq ans plus tôt, à massacré l’entièreté de sa famille pour des raisons plutôt obscures. Elle a un caractère plutôt renfermé et froid, avec d’importantes difficultés pour faire confiance aux autres. Son objectif est de terminer ce qu’elle a commencé en tuant Kasa, l’actuel monarque de San-Er et cause de tous les malheurs du peuple selon elle. Nous faisons également la connaissance d’Anton, lui aussi relié à la famille royal et ayant fuit le château il y a de ça plusieurs années. Il est, je dirais, l’exact opposé de Calla au niveau du caractère.

Dans cet univers, certaines personnes ont la capacité de « sauter », ce qui leur permet de posséder le corps de quelqu’un et d’en user à leur guise. Bien sur, plus vous êtes puissant, plus vous pouvez posséder les gens facilement et moins les autres peuvent vous posséder en retour. J’avoue que globalement, c’est tout ce que j’ai réussi à comprendre de l’univers présenté par l’autrice. Le reste du worldbulding est resté assez flou pour moi, voir même parfois, presque incohérent. Par exemple, les personnages évoluent dans un monde moderne, avec télé, climatisation, ect,… mais meurent de faim parce que les campagnes sont dépeuplées car le travail est trop dur et ils s’entretuent à l’aide de dagues et d’épées. C’est le genre d’associations qui, pour moi, en font un monde étonnant, comme s’il était créé élément par élément et non vu comme un ensemble.

Nous nous retrouvons donc dans un monde assez cruel et égoïste où tous les ans se déroulent des jeux où quatre-vingt huit participants doivent s’entretuer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Le vainqueur est présenté au roi et gagne une grosse somme d’argent. Bien évidemment, seuls les gens les plus désespérés et n’ayant rien à perdre s’y inscrivent.

Afin de se rapprocher le plus possible de leur objectif, Calla et Anton décident de s’allier jusqu’à devoir s’affronter tous les deux dans l’arène.

Que dire de tout ça… l’histoire en elle même était intéressante, j’ai bien accroché. Il n’y a pas eut de gros retournement de situation imprévisible, mais bon, un livre n’a pas besoin de ça pour être agréable à lire, à mes yeux. Mais j’ai trouvé que certains éléments n’était pas exploité ou pas assez et donc n’avait pas d’intérêts autres que faire une péripétie supplémentaire. Peut être qu’ils seront utilisés dans les prochains tomes, mais pour l’instant je reste sur ma faim.

Je ne pense pas vous surprendre en évoquant ensuite la romance. Incompréhensible pour moi. Calla à un caractère épouvantable, je ne comprend pas ce qu’Anton lui trouve. Pour moi, ce n’était pas fluide, ça manquait de naturel, du coup, tous les passages en liens avec la romance m’ennuyaient profondément, voir me faisaient lever les yeux au ciel.

Comme j’ai dis précédemment, je n’ai pas aimé Calla. Elle essaye de jouer la dure tout en étant profondément immature et nombriliste. Les causes de ses actions, même les plus importantes pour l’histoire sont restées floues pour moi. Comme ça n’avait pas de sens pour moi, je n’ai pas pu m’expliquer ses défauts donc elle m’est restée antipathique.

Anton à trouvé plus de grâce à mes yeux, mais le pauvre, je l’ai plaint d’avoir à se la coltiner. Lui, à contrario, j’ai réussi à me le représenter, avec ses défauts et ses qualités, ce qui en a fait, pour moi un personnage cohérent. J’aurais d’ailleurs aimé plus de passages de son point de vue.

Je fais également une mention très rapide d’August et Gualipei que j’ai adoré voir ensemble. J’espère qu’il seront davantage présent dans le prochain tome. Pendant un temps ils ont été la raison pour laquelle je continuais à tourner les pages aussi rapidement.

Pour conclure je dirais que ma lecture était mitigée mais que je lirais certainement le tome 2 parce que je suis curieuse de voir comment certains points vont se développer et de voir certains personnages évoluer. Par contre, il n’est pas certain que j’achète la version physique et encore moins la version Fairyloot. Je pense plutôt opter pour l’ebook.

Un commentaire sur “Flesh and False Gods, book 01, Immortal longings

Laisser un commentaire